LES MALADRERIES, LES LÉPROSERIES, LES HÔTELS-DIEU
EN VALLÉE DE MONTMORENCY
La présence des édifices charitables en vallée de Montmorency
La Vallée de Montmorency, à la période médiévale, possédait un certain nombre d’établissements hospitaliers, situés dans le diocèse de Paris, souvent inspectés par des visiteurs envoyés par l’évêque, ce qui nous vaut quelques textes de visites intéressants pour connaître leur histoire, à vocation sociale avant l’heure. Parmi ces établissements, on peut citer : les léproseries de la Chaumette à Saint-Leu-la-Forêt, de Franconville-la-Garenne, appelée parfois de Cormeilles-en-Parisis, avec sa chapelle saint Marc, objet d’un pèlerinage dans la vallée de Montmorency, de Saint-Gratien, d’Epinay et de Sannois et la maison-Dieu de Montmorency. Après Pontoise en 1190 et l’hôtel-Dieu de Montmorency avant 1207, c’est principalement sous le règne de Louis IX que sont créées ces maisons, les léproseries de Franconville en 1229 et de Saint-Leu en 1237.
Dans chaque diocèse, l’évêque avait la haute surveillance des établissements hospitaliers. C’est l’enseignement du Christ qui avait fait germer les idées de charité inconnues au monde païen. C’est dans la religion chrétienne que ceux qui consacraient leur vie au soin des pauvres et des malades puisaient l’esprit de dévouement et de sacrifice : il était donc dans l’ordre que l’Eglise conservât la direction d’un courant qu’elle-même avait fait naître, et, pendant longtemps, nul ne songea à disputer cette prérogative aux premiers représentants de l’autorité ecclésiastique.
Si, de bonne heure, l’évêque abandonna à ses conseillers, c'est-à-dire aux chanoines, l’administration des hôtels-Dieu qui s’étaient élevés près de chaque église cathédrale, partout il garda la haute main sur les hôpitaux et léproseries répandus dans les diverses paroisses du diocèse, quelle que fût leur origine1.
À mesure, il est vrai, que l’autorité royale s’affirmait, elle chercha à supplanter l’influence épiscopale sur ce point. À partir du XIVe siècle surtout, la prétention élevée par l’aumônier du roi d’étendre sa juridiction sur tous les hôpitaux et léproseries de fondation royale, ou réputés tels, vint menacer dangereusement le droit immémorial des évêques. Ceux-ci résistèrent énergiquement, la lutte fut longue et dura jusqu’au XVIe siècle, au cours duquel le pouvoir civil s’intégra définitivement dans la surveillance de l’administration hospitalière
Dans les diocèses importants, l’évêque ne pouvait s’occuper lui-même du détail de la gestion des hôpitaux. À Paris, ce soin paraît avoir été d’abord confié aux archidiacres, à la fin du XIIIe siècle, puis l’évêque prit le parti de déléguer un visiteur spécial chargé de l’inspection et de la correction des établissements, ainsi que de l’audition des comptes. Celui qui nous intéresse particulièrement pour le diocèse est Jean de Villescoublain, nommé en 1351.
Dans ses procès verbaux de visite, il note tout d’abord la composition du personnel, indiquant les noms des frères et des sœurs, avec la date de leur admission. Puis il dresse l’inventaire du mobilier, énumère les immeubles et les revenus de l’Hôtel-Dieu ou de la léproserie, résume l’état matériel et quelquefois la situation morale de la maison. Enfin il vérifie les comptes du maître. Pour les maladreries, il note avec soin les localités qui forment le ressort de chacune d’elles et doivent y envoyer leurs lépreux. C’est ce qu’on appelle la prisée de la léproserie.
Dans l’espace de six mois, il avait déjà visité soixante-six des « lieux pitoyables » soumis à sa surveillance, mais il mourut le 17 octobre 1352 d’une grave maladie. Jean Mouton continua, de la même manière, sa tâche à la fin d’octobre 1352 et passa à son tour huit hôpitaux ou léproseries et compléta l’œuvre de son prédécesseur. Dix ans plus tard, en 1363, l’office était rempli par Jean Thibaud qui n’a laissé que quelques notes ajoutées aux articles précédents en particulier sur la léproserie de La Chaumette à Saint-Leu2.
La léproserie de La Chaumette, à Saint-Leu3
Durant tout le Moyen Âge, une bipolarité urbaine persiste. La première regroupe l’église et le château du Haut, sur le fief de Leumont, appartenant aux seigneurs de Montmorency-Saint-Leu-Deuil et la seconde, le village du Bas établi près d’une maison forte, Calmeta ou La Chaumette, non loin de laquelle ces seigneurs fondent une maladrerie.
Au XVIe siècle, une maison-Dieu la remplace et la chapelle est placée sous l’invocation de sainte Marguerite. Les bâtiments, devenus vétustes, perdurent jusqu’au début du XVIIe siècle.
Il y a peu à dire sur cette maison, dont la prise était assez étendue, mais qui était déjà bien déchue au XIVe siècle, puisqu’en 1363 son revenu ne dépassait pas quatre livres. Son existence est constatée en 1237 par un legs de dix livres que lui fit Bouchard VI de Montmorency dans son testament. Parmi ses biens-fonds figurait, en 1399, une vigne sise au lieu-dit Gauderon.
Lors de la visite de Jean de Villescoublain, les bâtiments étaient en très mauvais état et les terres en friche, ce qui n’a rien d’étonnant, puisque le seul frère qui y habitait était aveugle.
À la léproserie de La Chaumette était jointe une chapelle placée sous l’invocation de sainte Marguerite. Elle était située entre Saint-Leu-Taverny et Le Plessis-Bouchard, sur le chemin venant de Saint-Denis4.
Les biens de la maladrerie de Saint-Leu étaient peu importants : une pièce de terre de dix arpents au Plessis-Bouchard, lieu-dit la Fosse-Gros-Ru plus deux arpents de vignes loués respectivement en 1682 et 1694 pour 166 francs, incluant la dîme et 36 francs. Ces biens étant passés à l’ordre de Saint-Lazare en 1672, par arrêt de Louis XIV, puis à l’hôpital d’Argenteuil, par arrêt de 16975.
La prisée de cette maladrerie était vaste, s’étendant sur onze paroisses : La Chaumette (écart de Saint-Leu et Taverny), Tour (Saint-Prix), Bessancourt, Frépillon, Montlignon (de la paroisse de Tour), Eaubonne, Ermont, Plessis-Bouchard, Méry, Taverny, Saint-Leu.
Les cures de Bessancourt, Saint-Leu, Taverny, Tour étaient à la nomination de l’abbaye Saint-Martin de Pontoise, ainsi que Montlignon dépendant de Tour, et le Plessis-Bouchard dépendant de Saint-Leu.
Un point commun à toutes ces paroisses : leurs cures étaient pourvues par l’évêque de Paris ou étaient tenues de lui (St-Leu, Taverny), dès l’origine6.
La léproserie de Franconville
Placée entre Franconville et Cormeilles, la maladrerie portait quelquefois le nom de ce second village. D’après un bail passé en 1535 par le maître, Côme de Neufville, sommelier de la chapelle du roi et marchand-bourgeois de Paris, cette maison se trouvait sous le patronage de saint Ladre ou saint Lazare. Cependant les cartes anciennes et d’autres titres donnent le nom de saint-Mars ou saint-Marc à la chapelle qui y était jointe. L’abbé Lebeuf7 explique ce fait d’une façon très ingénieuse en supposant que le nom de saint-Marc a souvent été attribué par le peuple aux chapelles de léproseries, parce que la procession de la paroisse s’y rendait à la fête de ce saint comme aux Rogations.
En Vallée de Montmorency, on trouve encore la trace du « chemin de la procession de saint-Marc » : une rue de Saint-Prix, joignant Montlignon, en garde le souvenir. Il s’agit d’une procession qui se tenait dans toute la vallée, le 25 avril, jour de la saint Marc, mais aussi jour des Rogations, qui, elles-mêmes dérivent des robigalia antiques, fête célébrée à Rome et dans l’empire romain pour détourner des blés la maladie de la rouille8. Des délégations des douze paroisses de la prisée conduisaient les fidèles, groupés derrière leurs bannières, jusqu’à la chapelle de saint Marc, et à la proche fontaine de saint Marc à Franconville, considérée comme miraculeuse et sans doute lieu de culte païen christianisé9, ainsi qu’à la fontaine saint-Flaive à l’Ermitage de Sannois10.
Bouchard VI de Montmorency, dans son testament, en 1237, lui laissa dix livres parisis, ainsi qu’à plusieurs autres léproseries du voisinage. C’était un établissement assez important, destiné aux lépreux d’une région étendue.
Selon le registre de visites, sa prise s’étendait sur douze paroisses, mais s’il faut en croire une plaidoirie prononcée en parlement le 18 mai 1490, ce nombre devait être porté à dix-sept.
En 1351, le personnel sain de la léproserie se composait du maître, de deux frères et d’une sœur et l’on y comptait deux lépreuses.
La prisée de cette maladrerie était vaste, comme on vient de le voir, dans le texte de la visite du 25 septembre 1361. Elle s’étendait sur douze paroisses : Franconville, dans le canton de Montmorency ; Argenteuil, Cormeilles-en-Parisis, Montigny, La Frette, Herblay, Houilles, Carrières-Saint-Denis, Bezons, Sartrouville, dans le canton d’Argenteuil ; Pierrelaye, dans le canton de Pontoise ; Conflans-Sainte-Honorine et son hameau Chennevières dans le canton de Poissy11.
Cette maladrerie Saint-Ladre de Franconville a sans doute été érigée pour un vaste domaine rural, au centre de la vallée de Montmorency (l’ancien domaine gallo-romain du vicus d’Ermont, représentant 5 000 hectares, selon Michel Roblin12), que délimite le ressort de cette léproserie. Plus tard, celle de Franconville se dissocia du ressort dionysien et fut tenue, dès 1146, par Mathieu le Bel, homme-lige de Saint-Denis13.
La léproserie de Franconville fut édifiée, très probablement, dès 1229 et devint Hôtel-Dieu en 1585. Le domaine de 154 arpents trois-quarts (51 hectares) de terres labourables, bois et prés fut réuni à l’ordre de Saint-Lazare, sous statut de « commanderie », par un édit de Louis XIV de décembre 1672. Une nouvelle chapelle, dédiée à saint Marc, fut reconstruite en 1733. Les bâtiments de la maladrerie, tombés en ruine, furent démantelés en octobre 1752, l’ensemble n’étant plus qu’une ferme. En 1840, le domaine de saint Marc appartenait à l’hôpital d’Argenteuil14.
De nos jours, il ne reste plus rien de la fontaine saint Marc, du cimetière de la léproserie, détruits tous deux lors de la construction de l’autoroute A15, vers 1962 et la chapelle saint Marc, reconstruite en 1704, objet d’un pèlerinage jusqu’à la période précédant la Grande Guerre, tombée de nouveau en ruine, et ayant disparu dans l’aménagement d’un carrefour, et d’un parking d’un grand centre commercial en 200515.
La Maison-Dieu de Montmorency16
C’est en 1207 qu’apparaît pour la première fois le nom de cet Hôtel-Dieu dans un chirographe17 par lequel Gautier li Monniers et sa femme Hermentrude lui donnaient un moulin et promettaient de se donner eux-mêmes à la maison et d’en adopter l’habit et la règle, tout en se réservant l’usufruit de ce moulin et la disposition des biens qu’ils viendraient à acquérir par la suite.
Quelques années plus tard, en 1213, c’est Agathe, fille d’un sergent de Mathieu de Montmorency nommé Aubert, qu’on voit entrer à l’Hôtel-Dieu. Elle apportait pour sa nourriture une rente d’un demi-muid de blé sur la grange d’Ecouen, don de Mathieu et de sa femme Gertrude, qui voulurent qu’après la mort d’Agathe, ou de sa sortie de la maison, ce grain fût employé pour les pauvres de l’hôpital.
Si l’on en croit une requête que le duc de Montmorency présenta au parlement le 17 mai 1561, cette Maison-Dieu aurait été élevée par les puissants seigneurs qui possédaient la châtellenie de Montmorency.
Quoiqu’impossible à contrôler, en l’absence de textes anciens, cette allégation n’a rien que de vraisemblable, puisqu’on sait que la chapellenie de l’hôpital fut fondée en 1237 par Bouchard VI, qui lui consacra une rente de deux muids de blé sur le moulin Espallart (Espaillart18) et de cinq muids de vin sur le pressoir banal de Montmorency.
En 1261, l’établissement était administré par frère Roger, qui, au nom des frères et des sœurs, abandonna à Mathieu de Montmorency une rente de cinq muids de blé, constituée tant sur la grange d’Ecouen que sur le moulin de Chauffour. En échange, il obtint la remise de 7 s. 3 d. de chef cens et de trois mines d’avoine dus au dit seigneur et acquit la propriété de divers clos de vigne situés, l’un entre la grange de la maison-Dieu et le puits Bateron, l’autre derrière le colombier de la maison-Dieu et le troisième au-dessus de l’étang. On voit par ces détails que l’hôpital possédait une exploitation rurale assez importante.
Lors de la visite de Jean de Villescoublain, il était occupé par un frère ayant rang de maître et par deux sœurs. De plus, un prêtre séculier y prenait pension. Le maître s’étant montré inférieur à sa mission, le visiteur le remplaça par un nouveau frère qu’il choisit dans le clergé de l’église de Paris, car les usages de la maison voulaient que le maître remplît les fonctions de curé vis-à-vis des habitants de l’hôpital.
Comme la plupart des petites maisons-Dieu, celle de Montmorency servait à la fois à loger les pauvres-passants et à recueillir les malades de la localité. Bien qu’elle possédât quarante-quatre couettes et autant de coussins de lits, le nombre des autres fournitures signalées dans l’inventaire ne permet guère de supposer qu’on y couchât plus d’une douzaine de pauvres. La mention de quatre couvertures de cendal19 montre qu’ils étaient entourés d’un certain luxe20.
Depuis 1550, date des derniers travaux ordonnés par le connétable Anne de Montmorency, rien n’a été fait. Henri de Damville, devenu duc de Montmorency décida de donner la gestion de l’hôtel-Dieu aux Trinitaires, nommés Mathurins à Paris, par brevet, expédié de Pézenas, le 31 mai 1601.
À l’aube du 5 juillet 1973, sous la pioche des démolisseurs, la chapelle de l’hospice de Montmorency s’effondre, dernier vestige d’un lointain passé. Après le vieux centre réduit à l’état de gravats, la chapelle à son tour, n’est plus que poussière. Depuis le XVIIe siècle, les bâtiments de l’hôtel-Dieu devenu « l’hospice » en 1793, s’élèvent à cet endroit. Ils avaient remplacé le vieil hôtel-Dieu délabré, bâti quelque part en contrebas au XIIIe siècle, de par la volonté de Mathieu II de Montmorency. Ce matin là, s’achève une histoire, vieille de huit siècles21.
La léproserie de Saint-Gratien22 et d’Épinay
Nous ne connaissons presque rien de l’histoire de cet établissement, qui était également placé sous la direction des marguilliers de la paroisse.
Adoptant un système que nous n’avons rencontré qu’en ce lieu, ils avaient, en 1361, affermé les biens de la maladrerie à un lépreux qui l’habitait, à charge d’employer le prix du fermage à l’entretien de la maison.
L’abbé Lebeuf cite, pour le XVIIe siècle, un projet de reconstruction de la chapelle de la maladrerie d’Épinay 23. Elle portait le nom de saint-Marc et les cartes anciennes (Le plan des environs de Paris, de l’abbé Delagrive, 1740 et la carte des Chasses, 1764, la placent entre Épinay et La Briche 24).
La chapelle dédiée à saint Médard (saint Marc) servit jusqu’au XVe siècle d’église paroissiale à Épinay.
Elle était située à l’angle des rues actuelles Saint-Marc et de la République, à l’emplacement approximatif d’une croix de fonte, substitut d’une autre plus ancienne. Cette chapelle Saint-Marc était en mauvais état en 1403 et Pierre d’Orgemont, évêque de Paris, autorisa le transfert des droits curiaux dans l’église succursale de Saint-Sylvain au bourg d’Épinay. Le clergé continua à venir dire la messe paroissiale quatre fois l’an dans cette chapelle Saint-Marc, dont le cimetière servait à l’inhumation des vagabonds, des condamnés à mort et des noyés. Elle fut détruite en 179325.
La léproserie de Sannois26
Cette maison, fort modeste, puisqu’elle ne recevait les lépreux que de deux paroisses, n’a laissé que peu de mentions dans les textes parvenus jusqu’à nous. Trop pauvre pour avoir un maître particulier, elle était, comme l’indique le procès verbal conservé, administrée par des marguilliers. Ses bâtiments étaient bien entretenus. Sa prisée ne s’étendait que sur les paroisses de Sannois et d’Andilly27.
Les deux léproseries de Saint-Gratien et de Sannois ont un point commun, celui de n’avoir qu’une prisée de deux paroisses seulement chacune et d’avoir été administrées par les marguilliers de leurs paroisses, ce qui laisse supposer une origine paroissiale, indépendante des structures féodales de cette époque28.
Gérard Ducoeur,
avril 2009.
BIBLIOGRAPHIE
Albon (A. d’), Cartulaire général de l’ordre du Temple (1119-1150), éd. A. d’Albon, Paris, 1913, in-4°.
Barbier (E.), Delaplace (J.), Riboulleau (C.), Sacchi (C.), Turgis (G.), Un village nommé Sannois, Valhermeil, 1992.
Bastard (J.), Delaplace (J.), Montlignon d’hier et d’aujourd’hui, Valhermeil, 2009, p. 14-15
Bedos (B.), La Châtellenie de Montmorency des origines à 1368, Aspects féodaux, sociaux et économiques, SHAPV, 1980, p. 43-47
Berthieu (R.), Ducoeur (G.), Herbet (O.), Poupon (C.), Renaux (D.), Histoire de Cormeilles-en-Parisis, AREM, 1982
Bertin (H.), (sous la dir.), En passant par … Franconville-la-Garenne, Maury, 1986,p. 58-66.
Estournet (G.), Les Montmorency-Saint-Denis, Lignage des Foucaud, seigneurs de Saint-Leu et de Juilly, SHAPV, Pontoise, 1925.
Favier (J.), Dictionnaire de la France médiévale, Fayard, 1993.
Gosselin (Dr.), La léproserie de Franconville, in Bull. SHAAP, « Le Vieil Argenteuil », n° 24, 1977, p. 23-30
Guadagnin (R.), Renaux (D.), Histoire de Villiers-le-Bel, Paris, 1975, p. 73-82.
Guérard (B.), Cartulaire de Notre-Dame de Paris, éd. B. Guérard, Documents inédits sur l’Histoire de France, Paris, 1850, 4 vol., in-4°.
Hue (R.), Histoire d’un village du Parisis, Montigny-lès-Cormeilles, des origines au XVIIIe siècle, 1981.
Lasteyrie (R. de), Cartulaire général de Paris (528-1180), éd. R. de Lasteyrie, Histoire générale de Paris, Paris, 1887, in-4°.
Lebeuf (abbé J.), Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, Paris, 1758, réédition 1883, t. 1, p. 645-652
Le Grand (L.), Les Maisons-Dieu et léproseries du diocèse de Paris au milieu du XIVe siècle, d’après le registre de visites du délégué de l’évêque (1351-1369), in Mémoires de la Société de l’histoire de Paris et de l’Ile de France, t. 24, 1897, p. 61-365 et t. 25, 1898, p. 50-159.
Lombard-Jourdan (A.), Le château de La Briche, une résidence anéantie, entre Epinay et Saint-Denis, in Mémoires Paris et Ile-de-France, FSHAP IDF, t. 47, 1996, p. 287-316
Maillard (A.), Saint-Leu-la-Forêt à travers les siècles, Paris, 1936, p. 15-28
Massuchetti (abbé F.), Notes sur Sannois, 1909, ré-éd. Le Livre d’histoire-Lorisse, Paris, 2005
Mataigne (H.), Franconville-la-Garenne, depuis le IXe siècle, Pontoise, 1927, p. 27-37 et p. 232-235
Omont (H.), Cartulaire de l’Hôpital de l’abbaye du Val Notre-Dame au diocèse de Paris, éd. H. Omont, in Mémoires de la Société de l’histoire de Paris et de l’Ile-de-France, t. 30, (1903), 1904, p. 127-174.
Poupon (C.), Renaux (D.), Histoire de Plessis-Bouchard, AREM, 1982
Renaux (D.), Villiers-le-Bel, 1428-1499, 1981, p. 69
Réthoré (E.), Argenteuil et son passé, SHAAP, « Le Vieil Argenteuil », 3 volumes, 1967-1969
Svetovidoff (M.-C.), De l’hospitalité à l’hospitalisation à Montmorency, du XIIIe au XXe siècle, Revue de la SHMR, 2006, p. 10-20
Touati (F.-O.), Archives de la lèpre. Atlas des léproseries entre Loire et Marne au Moyen Age, CTHS, 1996, p. 305-324.
Vaquier (A.), Conférence, Si Franconville m’était conté, In memoriam André Vaquier, in Bull. SHAPV, n° 23, 1977, p. 9-26.
Vaquier (A.), Ermont des origines à la Révolution française, SHAPV, 1965.
Vaquier (A.), Le droit pour Franconville à un lit à l’hôpital d’Argenteuil, Imp. Persan-Beaumont, 1960, 8 p.
Publié sur le site de Valmorency (Association pour la promotion de l’histoire et du patrimoine de la Vallée de Montmorency) : www.valmorency.fr
Tous droits d’auteur réservés. Reproduction soumise à autorisation avec citation de la source (contact : contact@valmorency.fr).
1 Le droit de l’évêque fut solennellement reconnu en 1270, dans un conseil convoqué par l’abbé de Saint-Denis, régent du royaume, pour juger un différend entre l’évêque de Paris et la léproserie de Saint-Lazare. Cf. Guérard (B.), Cartulaire de Notre-Dame de Paris, Documents inédits sur l’Histoire de France, Paris, 1850, vol. I, in-4°, p. 184.
2 Le Grand (L.), Les Maisons-Dieu et léproseries du diocèse de Paris au milieu du XIVe siècle, d’après le registre de visites du délégué de l’évêque (1351-1369), in Mémoires de la Société de l’histoire de Paris et de l’Ile de France, t. 24, 1897, p. 61-67.
3 Cf. notre article « Histoire générale de Saint-Leu-la-Forêt ».
4 Le Grand, op. cit., p. 126-128.
5 Vaquier (A.), Le droit pour Franconville à un lit à l’hôpital d’Argenteuil, Imp. Persan-Beaumont, 1960, p. 7-8.
6Bedos (B.), La Châtellenie de Montmorency des origines à 1368, Aspects féodaux, sociaux et économiques, SHAPV, 1980, p. 46-47. B. Bedos y voyait, à l’époque, une création épiscopale, du début du XIe siècle, antérieure au morcellement féodal, faisant intervenir la famille de Villiers, vassale de l’abbaye de Saint-Denis, dont les possessions sont données dans « l’aveu et dénombrement de Mathieu-le-Bel », de 1146, ce qui ne peut plus être retenu de nos jours par les historiens.
7Lebeuf (abbé J.), Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, Paris, 1758, ré-éd.1883, t. 2, p. 46-47.
8 Notes de l’auteur de la notice ; conférence sur « L’histoire et l’économie de la forêt de Montmorency de la préhistoire à nos jours » donnée à Montlignon, le 11 décembre 1999.
9 Bastard (J.), Delaplace (J.), Montlignon d’hier et d’aujourd’hui, Valhermeil, 2009, p. 14-15.
10 Cf. notre article « La fontaine Saint-Flaive et l’Ermitage à Sannois – Les reliques de saint Flaive à Ermont »
11 Le Grand, op. cit., p. 170-173.
12 Roblin (M.), Le terroir de Paris aux époques gallo-romaine et franque, Picard, Paris, 1971, p. 241-246.
13 Bedos, op. cit., p. 44-45. Cf. note 5.
14 Vaquier (A.), op. cit., p. 4-7.
15 Cf. notre article « Histoire générale de Franconville-la-Garenne ».
16 Cf. notre article « Histoire générale de Montmorency ».
17 Un chirographe est au Moyen Âge une charte-partie, c'est-à-dire que chaque partie possède le texte, et que le mot chirographe écrit entre ces deux textes permet d’authentifier la charte.
18 Dans l’aveu baillé au roi par Charles Ier de Montmorency, en 1368, sont compris l’Étang Neuf (actuel lac d’Enghien), les terres et revenus sis à Deuil, les moulins d’Espaillart et d’Ormesson, et autres héritages destinés, en 1294, à passer sous la suzeraineté de l’évêque de Paris. Cité par Bedos (B.), op. cit., p. 95.
19 Le cendal (Pl. des cendaux), est un tissu de soie de la nature du taffetas, qui le remplaça vers 1316. Originaire de Candie et de l’Extrême-Orient, fabriqué ensuite à Palerme et à Venise, le cendal servait à faire les gonfanons et les pennons de lance, puis son emploi s’étendit.
20 Le Grand, op. cit., p.97-103.
21 Svetovidoff (M.-C.), De l’hospitalité à l’hospitalisation à Montmorency, du XIIIe au XXe siècle, Revue de la SHMR, 2006, p. 10.
22 Cf. notre article « Histoire générale de Saint-Gratien ».
23 Lebeuf, op. cit., t. 1, p. 597.
24 Le Grand, op. cit., p. 128-129.
25 Lombard-Jourdan (A.), Le château de La Briche, une résidence anéantie, entre Épinay et Saint-Denis, in Mémoires Paris et Ile-de-France, FSHAPIDF, t. 47, 1996, p. 302.
26 Cf. notre article « Histoire générale de Sannois ».
27 Le Grand, op. cit., p. 129-130.
28 Bedos, op. cit., p. 47