BERNARD HAUSSOULIER (1853-1926), UN SAVANT HELLÉNISTE À SAINT-PRIX



Lors de l’étude sur les historiens de la vallée de Montmorency1, nous avons entrevu, en particulier lors de la biographie d’Auguste Rey (1837-1915), qu’il avait eu, à Saint-Prix2, un gendre, savant helléniste, Bernard Haussoulier, marié avec Caroline Rey, agrégé puis docteur en épigraphie, professeur à l’École pratique des Hautes Études, archéologue distingué, membre de l’Académie des inscriptions et Belles Lettres, à qui nous devons tant de travaux sur le monde grec d’Asie Mineure : fouilles à Didymes, Babylone, etc. Le nom d’un de ses fils, Pierre, figure sur le monument aux morts de Saint-Prix3. Nous nous proposons de faire la connaissance de cet illustre saint-prissien, pour cela, suivons l’hommage, scientifique et très sensible, rendu par Émile Châtelain dans la Revue de philologie, en 1926, à Bernard Haussoulier.


« La Revue de philologie a perdu, le 25 juillet, le plus actif de ses directeurs, Bernard Haussoulier. Cette perte cruelle n’atteint pas seulement notre Revue ; l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, et l’École pratique des Hautes Études en sont notablement diminuées.


Bernard Haussoulier est né le 12 septembre 1853, il fit d’excellentes études au lycée Louis-le-Grand, redoublant les classes de Rhétorique et de Philosophie, suivant les bons principes alors en usage. Il fut admis à l’École Normale supérieure le 5 août 1873 en même temps que MM. Mondry Beaudoin, René Cagnat4, Fernique.

En novembre 1875, il venait s’inscrire aux conférences d’épigraphie et antiquités grecques de l’École pratique des Hautes Études, dont le Directeur, Georges Perrot5, faisait alors une étude critique des documents juridiques contenus dans la collection des orateurs attiques. Cela eut une grande influence sur la direction que prirent les principales études de toute sa vie. Mais bientôt (à Pâques 1876) Georges Perrot quitta cette École et fut remplacé par Olivier Rayet6 qui s’occupa de la géographie ancienne de l’Attique et attaqua l’histoire de l’architecture grecque. En même temps il suivit au Collège de France le cours de Paul Foucart. Ces trois savants, anciens membres de notre École d’Athènes, furent donc les initiateurs de Bernard Haussoulier dans le domaine de l’archéologie, et il leur en gardait une profonde reconnaissance qu’il a exprimée dans plus d’un article.

Reçu agrégé des Lettres le 8 septembre 1876, il fut bientôt (le 23 octobre) nommé membre de l’École d’Athènes, où il devait rester quatre années, deux sous la direction d’Albert Dumont et deux sous celle de Paul Foucart. Pour connaître les voyages, les recherches, les travaux auxquels il se consacra pendant ces quatre années, il n’y a qu’à ouvrir le magnifique volume de M. Georges Radet7 auquel j’emprunte les renseignements qui suivent.

En 1878, Bernard Haussoulier explore Thèbes, Tanagra, Thespies. Sa belle campagne de novembre 1878, qui embrassa le nord et le sud de Chio, est importante par de curieux détails sur la famille des Clytides, sur le dialecte parlé dans l’île au temps d’Hérodote, sur les relations du parti démocratique avec Alexandre.

En Crète, il fit trois voyages, deux en 1878, un en septembre-octobre 1879. Sa première tournée eut Aptère pour objet. Les deux autres embrassèrent le reste de l’île, exception faite des cantons situés à l’ouest de Gonia et de Rhodovani. Une courte notice sur les vases archaïques de Cnosse, quelques inscriptions de valeur (plaques gravées en boustrophédon, conventions entre villes, décrets, dédicaces, enfin et surtout deux nouveaux fragments de la loi de Gortyne marquèrent cette importante exploration).

En 1879 il avait visité Philadelphie ; en 1880, il reprenait possession du sol de Delphes et par de nouvelles découvertes créait à la France de nouveaux droits.

De nombreux articles du Bulletin de correspondance hellénique, dont on trouvera plus loin le relevé (voir infra bibliographie), firent connaître les résultats d’une si belle activité.

Rentré en France en 1880, il fut envoyé à Caen comme maître de conférences à la Faculté des Lettres ; il y arriva en même temps qu’un nouveau Recteur de l’Académie de Caen, Louis Liard, avec lequel il causa beaucoup à l’heure des repas8, se trouvant à la même pension. Dès 1882 il fut nommé professeur-suppléant à la Faculté des Lettres de Bordeaux. Il vint bientôt soutenir à Paris ses thèses de doctorat : La vie municipale en Attique9 et Quomodo sepulchra Tanagraei decoraverint (1884).

Lorsqu’ Olivier Rayet fut éloigné de l’enseignement par un mal incurable, l’École pratique des Hautes Études, par un vote unanime, réclama Bernard Haussoulier pour successeur (20 novembre 1885). Ce fut pour lui une grande joie de pouvoir désormais se consacrer tout entier à l’érudition. Pendant quatre années, il a dirigé deux (et quelquefois trois) conférences par semaine, suivant avec un vrai dévouement les travaux de ses élèves qu’il réunissait, en dehors de l’École, pour faire des lectures de textes grecs. En parcourant les Annuaires de l’École pratique des Hautes Études, imprimés depuis 1893, on voit parfaitement qu’elle fut l’étendue des recherches du maître. Longtemps il se borna aux textes épigraphiques et littéraires, mais quand les papyrus grecs vinrent apporter leur supplément à nos sources d’information, Bernard Haussoulier s’empressa d’en tirer parti. Lorsque Kenyon nous rendit, d’après un papyrus du British Museum, l’Άθηναίων πολιτεία d’Aristote, Bernard Haussoulier s’empressa de le traduire (1892) avec l’aide de ses meilleurs élèves, MM. E. Bourguet, Jean Brunhes et L. Eisenmann10. Plus tard, c’est avec un autre élève, M. Georges Mathieu, qu’il donna une traduction revue du même texte dans la Collection Budé (1922).

Dans l’Annuaire 1911-1912 de cette École, il publia un mémoire sur un miroir corinthien inédit tiré de la collection de Gustave Schlumberger. Lorsqu’en 1921 fut célébré le cinquantenaire de la Section des sciences historiques et philologiques11, c’est à Bernard Haussoulier que l’École confia le soin de résumer les travaux accomplis depuis cinquante ans à l’École dans le domaine de l’antiquité classique.

L’enseignement de Bernard Haussoulier ne fut interrompu qu’au printemps de 1895, 1896-1897 par trois missions dont le Ministre de l’Instruction publique le chargea pour diriger les fouilles de Didymes. Commencées en 1873 par Olivier Rayet avec le concours de l’architecte Thomas, elles étaient restées en souffrance, comme la publication in-fol. Qui en devait exposer les résultats. C’est encore avec l’assistance d’un architecte, M. Pontremoli, que Bernard Haussoulier partit en mai 1895, en avril 1896 et en février 1897. Pendant son absence de Paris, MM. Victor Bérard, Adrien Krebs et J. Delamarre s’occupèrent de ses élèves qui ne chômèrent pas. Le résultat de ces missions parut en 1904 sous la forme d’un beau volume in-4°.

Nous avons vu que dès 1875, Bernard Haussoulier avait pris goût, dans les conférences de G. Perrot, aux études de droit grec. Le doyen de ces études en France, M. Rodolphe Dareste, ayant entrepris un Recueil des inscriptions juridiques grecques, demanda la collaboration de Bernard Haussoulier en même temps que celle de M. Théodore Reinach12. Il en résulta un gros ouvrage de deux volumes publiés par fascicules de 1891 à 1904.

Tous ces titres attirèrent sur lui l’attention de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, qui le nomma membre ordinaire le 1er décembre 1905. Acceptant avec sa conscience habituelle les nouveaux devoirs que lui créait cet honneur, il prit une part sérieuse aux travaux des Commissions dont il fit partie. Les Inscriptiones Graecae ad res Romanas pertinentes, le Corpus des inscriptions de Délos profitèrent de sa compétence et de son activité. Il présenta plusieurs fois à l’Académie le Rapport annuel sur les travaux des Écoles d’Athènes et de Rome. Dans la séance publique de l’Institut du 25 octobre 1909, il fit une lecture sur les Écoles primaires de Milet (p. 25-35).

Depuis 1891, pour remplacer Othon Riemann, victime d’un déplorable accident en Suisse, Bernard Haussoulier était devenu directeur de la Revue de philologie pour la partie grecque et il y inséra de nombreux articles en même temps qu’il provoquait les communications de ses élèves ou des amis qu’il avait en Europe et en Amérique.

Le cœur était aussi remarquable chez lui que l’esprit. Toujours prêt à rendre service, à aider les travailleurs, à réparer les injustices, à consoler les affligés, il était très aimé partout. Sa mort (le 25 juillet 1926) à causé un chagrin universel ; elle est survenue, on peut le dire, à l’improviste, puisque c’est en huit jours qu’il a été enlevé par un mal violent que rien ne faisait présager.

Cependant sa santé n’avait pas été sans inquiéter les siens et tous ses amis depuis le coup qui l’avait frappé en 1918 : le second de ses fils qui, ses blessures à peine cicatrisées, retournait chaque fois au front avec une nouvelle ardeur tombait en effet glorieusement six semaines à peine avant l’armistice.

En dépit des soins affectueux dont il était entouré, de l’adoucissement apporté à sa douleur par une vie de famille à laquelle il attachait tant de prix, sa santé ne s’était qu’imparfaitement remise. Son activité intellectuelle n’en était nullement diminuée et si la fin du dernier article qu’il a consacré aux Inscriptions de Didymes et qu’on trouvera plus loin (voir infra bibliographie) apparaît aujourd’hui comme un testament, on y reconnaîtra surtout son souci habituel de poursuivre les recherches scientifiques. Quoi qu’il en soit, son œuvre est considérable, et sa vie bien remplie peut servir de modèle »13.


Multis ille bonis fleibilis occidit.


En complément nous donnerons le texte de la biographie de Bernard Haussoulier, qui nous paraît tout à fait complémentaire, écrit par É. Hubert, dans le Dictionnaire de Biographie française, tome 17, paru en 1989.

Bernard Haussoulier [Paris 12 septembre 1852 – id. 25 juillet 1926]. Il fait ses études au lycée Louis-le-Grand, à l’École normale supérieure et à l’École française d’Athènes (1876-1880) où il se familiarise avec l’épigraphie. À son retour, il devient maître de conférences à la faculté de lettres de Caen puis en 1883 professeur suppléant à celle de Bordeaux ; il prépare son doctorat qu’il passera à Paris en 1884 (thèses : Quomodo sepulcra Tanagraei decoraverint et La vie municipale en Attique. Essai sur l’organisation des dèmes au IVe s. [av. J.-C.]). Nommé maître de conférences à l’École pratique des hautes études pour les antiquités grecques en 1885, il le restera jusqu’à sa mort. De 1891 à 1896 il dirigea les fouilles du temple d’Apollon à Didymes en compagnie de l’architecte Pontremoli ; il en publiera les résultats en 1902. En 1891 il traduit la Constitution d’Athènes, d’Aristote qui lui vaut en 1895 le prix Bordin de l’Académie des inscriptions et belles-lettres ; celle-ci, le 1er décembre 1905, le reçoit parmi ses membres. Outre sa contribution au Recueil des inscriptions juridiques grecques, 1891-1904, 2 volumes, il va s’occuper des publications de l’Académie : le Corpus de Délos et le Corpus des inscriptions grecques et romaines.

Il a encore publié :

- Le dème d’Éleusis, 1886.

- Grèce, 1888-1891, 2 volumes.

- Le culte de Zeus à Didymes, 1898.

- Étude sur l’histoire de Milet et du Didymeion, 1905.

- Les écoles primaires de Milet, 1909.

- Traité entre Delphes et Pellana. Étude de droit grec, 1917.

Il a traduit Les plaidoyers d’Isée, 1898.


On trouvera sur Bernard Haussoulier :

- J.-B. Chabot, Discours, dans Comptes rendus de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, 1926, p. 195-199. 

- Polyb., CLXVII, 1926.

- Journal des savants, 1927, p. 367-36914.


La bibliographie de Bernard Haussoulier est très abondante, nous ne retiendrons ici que neuf ouvrages principaux, publiés entre 1883 et 1922, dont nous donnerons la recension, d’autre part, il a écrit de très nombreux articles, de l’ordre de 123, dans les revues des Sociétés Savantes. Citons dans le Bulletin de correspondance hellénique de 1878 à 1886, environ 27 articles. Dans le Journal des Savants de 1909 à 1926, environ 14 articles. Dans la Revue archéologique de 1880 à 1920, environ 7 articles. Dans la Revue de philologie, de littérature et d’histoire anciennes de 1891 à 1920, environ 52 articles. Dans la Revue des études grecques de 1888 à 1924, environ 23 articles, dont nous donnerons également la liste 15.


Il serait juste que la municipalité de Saint-Prix rende hommage à Bernard Haussoulier, ce savant helléniste, agrégé puis docteur en épigraphie, professeur à l’École pratique des Hautes Études, archéologue distingué, membre de l’Académie des inscriptions et Belles Lettres qui habita avec son épouse Caroline Rey, en lui dédiant une rue de la commune, comme cela a été fait par exemple pour Auguste Rey, l’explorateur Louis Delaporte, les peintres Albert-Pierre Maignan et Charles-Philippe Larivière.



Gérard Ducoeur,

février 2010.



BIBLIOGRAPHIE


Ouvrages

- La vie municipale en Attique. Étude sur l’organisation des dèmes au IVe siècle, Paris, Thorin, 1883.

- Quomodo sepulchra Tanagraei decoraverint , Paris, Thorin, 1884.

- Recueil des inscriptions juridiques grecques. Texte, traduction, commentaires par Dareste, B. Haussoulier, Th. Reinach, Paris, Leroux, 1891-1904, 2 volumes, grand in-8°.

- Recueil d’inscriptions grecques, par Charles Michel. Préface par B. Haussoulier, Bruxelles, Lamertin, 1900 [La préface occupe les pages : xi-xx].

- Étude sur l’histoire de Milet et du Didymeion, Paris, Bouillon, in Bibliothèque de l’École pratique des Hautes Études, fascicule 138, 1902.

- Didymes, fouilles de 1895 et 1896, par B. Haussoulier avec M. Pontremoli, Paris, Leroux, 1904, in-4°.

- Traité entre Delphes et Pellana. Étude de droit grec, Paris, Champion, 1917, in Bibliothèque de l’École pratique des Hautes Études, fascicule 222, 1917.

- Aristote, Constitution d’Athènes, traduite par B. Haussoulier avec la collaboration de E. Bourguet, J. Brunhes et L. Eisenmann, in Idem, fascicule 89, 1892.

- Constitution d’Athènes, d’Aristote. Texte établi et traduit par Georges Mathieu et Bernard Haussoulier, Paris, « Les Belles-Lettres », Collection G. Budé, 1922.


Articles


Bulletin de correspondance hellénique

- 1878 Catalogue descriptif des objets trouvés à Spata (t. II, p. 185-228).

Inscriptions de Béotie (589-591).

- 1879 Inscriptions de Chios (t. III, 45-58, 230-255, 316-327).

Inscriptions de Béotie (382-388).

Inscriptions d’Aptera (418-437).

- 1880 Vases peints archaïques découverts à Cnossos, Crète (t. IV, 124-127).

Inscriptions de Chios (130).

Bas-relief de Philadelphie (130-131).

Inscriptions d’Halicarnasse (295-320, 395-408, 522-524).

Inscriptions de Thèbes (333-336).

Inscriptions archaïques de Gortyne (460-471).

- 1881 Fouilles à Delphes (t. V, 1-19).

Inscriptions archaïques de Tanagre (64).

Inscriptions de Delphes : décret réglant l’emploi de sommes offertes par Attale II à la ville de Delphes (157-178) ; décret relatif à la fondation des jeux Soteria en 276 (300-316) ; décret des Étoliens au sujet des jeux Niképhoria ; décret des Delphiens en réponse à une ambassade des Sardiens ; décret de proxénie en faveur d’ambassadeurs d’un roi de Pergame (372-390) ; inscription gravée sur le mur pélasgique (397-434).

- 1882 Décret des Delphiens (t. IV, 213).

Inscriptions de Delphes (435).

- 1883 Inscriptions de Delphes (t. VII, 189-203).

- 1884 Inscriptions de Karyanda (t. VIII, 218-222).

Inscriptions de Jasos (454-458).

- 1885 Inscriptions de Crète (t. IX, 1-28).

Inscriptions de Thèbes (356-359).

- 1886 Inscriptions métrique d’Athènes (t. X, 162-163).


Journal des Savants

- 1909 Epigraphica. Inscriptions de Chios et d’Erythrées (175-178).

- 1910 Jules Delamarre (40-41).

- 1911 Rodolphe Dareste (175-178).

C. R. de : Genethliacon Carl Robert …überreicht von Graeca Halensis (473-474).

- 1912 C. R. de : Maurice BRILLANT, Les secrétaires athéniens (230-232).

C. R. de : Eugène CAVAIGNAC, Histoire d’Athènes (337-342).

- 1915 Michel Bréal (565-568).

- 1916 Athènes au XVIIe siècle. Capucins et consuls (128-136).

Gaston Maspero (376- 382).

- 1917 C. R. de : Gustave SCHUMBERGER, Récits de Byzance et des croisades (84-86).

Inscriptions grecques du British Museum (385-293).

- 1925 C. R. de : Anatolian Studies presented to sir W. M. Ramsay (119-133).

- 1926 Paul Foucart (1836-1926). La chaire d’épigraphie et d’antiquités grecques au Collège de France (318-324).


Nouvelle revue historique de droit français et étranger

- 1893 Compte rendu de SZANTO, Das griechische Bürgerrecht (p. 388-389).

- 1918 Rodolphe Dareste et les études de droit grec en France (1-42).

- 1923 Une loi grecque inédite sur les successeurs ab intestat (515-553).


Revue archéologique

- 1880 Vases peints archaïques découverts à Knossos, Crète (II, p. 359-361).

- 1881 Fouilles du Dr Schliemann à Orchomène, Béotie (I, p. 55-56).

Compte rendu de C. R. Newton, Essays on art and archeology, 1880 (182-184).

- 1882 C. R. de Paul Girard, l’Asclépieion d’Athènes (I, p. 247-251).

- 1884 Note sur la formation des caractères complémentaires de l’alphabet grec, d’après un mémoire de M. Clermont-Ganneau (t. I, p. 286-295).

C. R. de G. Larfeld, Sylloge inscriptionum Boeoticarum dialectum popularem exhibentium (60-64).

Nouvelles de Grèce (t. II, p. 185).


Revue de Philologie, de littérature et d’histoire anciennes

- 1891 Aristote Άθηναίων πολιτεία (p. 98-100).

- 1892 « Les cent héros » athéniens. Araphen (p. 167).

- 1893 La constitution d’Athènes avant Dracon, d’après Aristote Άθ. Πολ. I-III (p. 48-55).

Bulletin épigraphique (p. 79-99 et 188-190).

- 1894 Le desséchement du lac Copaïs par les anciens et Ps. Aristote, Περί θαυμασίων άχουσμάτωυ, XCIX, 103 (p.99-100).

Torybeia ou Tyrbeion, ville d’Acarnanie (p. 155-158).

Note d’épigraphie crétoise (p. 167-169).

- 1896 Notes épigraphiques (p.95-101).

- 1897 Note sur le papyrus 187 du British Museum (8-10).

Dèmes et tribus, patries et phratries de Milet (p. 38-49).

Vitruve, VII, Préface, 16 (112-114).

- 1898 Le temple d’Apollon Didyméen. Questions chronologiques (37-39 et 113-131).

Ad Έφημερίδα άρχαιολογιχήυ 1897, p.177 (61).

Notes épigraphiques (163-169 et 354-363).

L’oracle d’Apollon à Claros (257-273).

- 1899 Le temple d’Apollon Didyméen. Questions chronologiques. 3e art. (1-36).

Une liste de métèques milésiens (80-87).

Caligula et le temple d’Apollon Didyméen (147-164).

Une liste de débiteurs du trésor à Ilium (165-168).

Inscriptions d’Héraclée du Latmos (274-292).

Un nouveau milliaire au nom de Manlius Aquilius (293-299).

Note d’épigraphie milésienne Θυορία. Θεωρία. Θεορία (313-320).

- 1900 Note sur le papyrus 218 d’Oxyrhynchus (65-67).

Les Séleucides et le temple d’Apollon Didyméen (243-271 et 316-332).

-1901 Les Séleucides et le temple d’Apollon Didyméen (1-42 et 125-145).

Une nouvelle borne milliaire de Lydie. Le proconsul Dulcitius (146-151).

Note sur une inscription de Trézène (336-338).

Le Milésien Lichas, fils d’Hermophantos (338).

- 1902 Une inscription oubliée (98).

Les îles milésiennes : Léros, Lepsia, Patmos, les Korsiae (125-143).

- 1903 Note sur une inscription d’Éphèse (49-51).

- 1904 La course aux flambeaux à Didymes (202).

- 1905 Inscriptions de Didymes. Comptes de la construction du temple d’Apollon Didyméen (237-272).

- 1906 Inscriptions du Pirée (108).

Inscriptions archaïques de Cumes (141-142).

- 1909 Άστηρ…γευόμηυ (5-8).

Inscriptions de Chios et d’Érythrées (9-17).

-1910 Stèle funéraire de Caulonia (67).

Inscriptions de Chios et d’Érythrées (119-122).

Le papyrus 29 de Lille (125-133).

Disques funéraires (134-149).

Epigraphica (380).

- 1911 Προήυεμος παραστάϛ, προηυεμίδεϛ θύραι (179-182).

Épigraphie (215).

- 1912 Ad O. G. I. S., I 228, 8 (212).

- 1913 Inscriptions de Salymbria. Ad BCH XXXVI, 1912, n° 9-11 (110-111).

- 1915 Décrets de Nikopolis d’Épire (24-28).

Inscriptions de Didymes. Classement chronologique des comptes de la construction du Didymeion (175-226).

-1920 Inscriptions de Didymes. Classement chronologique des comptes de la construction du Didymeion, 2e et 3e articles (31-72 et 248-277).

Βωμόσπειρου (72-74).

Συμζουλή- Συμζουλία. Ad Ch. Michel n° 480 (289-292).

Ajouter de nombreux comptes rendus de livres récents (1926 et au-delà).


Revue des études grecques

- 1888. Bulletin épigraphique (361-367).

- 1889. Bulletin épigraphique (185-203, 277-282, 417-427).

- 1890 Bulletin épigraphique (203-213, 405-411).

- 1891/1892 L’Άθηναίων πολιτεία d’Aristote (475-479).

- 1910. (Vol. du Cinquentenaire). Bacchantes milésiennes (256-267).

Mélanges Renier, 1887 (Bibl. École Htes. Études, fasc.73).

Note sur les trois tribus doriennes en Crète (359-367).

Mélanges Henri Weil, 1898.

Le culte de Zeus à Didymes, la Βοηγία (p. 147-158).

Mélanges G. Perrot, 1903, in-4°.

Inscriptions grecques de l’Extrême-Orient grec (155-159).

Florilegium ou Recueil de travaux d’érudition dédiés à M. le Marquis Melchior de Vogué, 1904, gr.-8°.

Requête d’un vétéran (283-286).

Mélanges offerts à M. Émile Châtelain, 1910, in-4°.

Lettre de Ptolémée à Diodora, avec planche (281-284).

Anatolian Studies presented to sir W. M. Ramsay, Manchester, 1923.

Inscription grecque de Suse (187-193).

Mélanges offerts à M. Gustave Schlumberger, 1924, in-4°.

Dédicace d’un stratège des Thrakésiens (101-104).

Cinquantenaire de l’École pratique des Hautes Études, Mélanges publiés par les Directeurs d’études de la Section des sciences historiques et philologiques, 1921 (Bibl. École Hautes Études, fasc.230).

La Voie Sacrée de Milet à Didymes (85-101).



Gérard Ducoeur,

février 2010.




Publié sur le site de Valmorency (Association pour la promotion de l’histoire et du patrimoine de la Vallée de Montmorency) : www.valmorency.fr

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1 Cf. nos articles : « Les historiens de la vallée de Montmorency ».et « Auguste Rey ».

2 Cf. notre article : « Histoire générale de Saint-Prix », avec bibliographie des autres articles et ouvrages.

3 Donzelle (G.), Saint-Prix : mon village, in Balland (R.), Donzelle (G.), Ducoeur (G.), Poupon (C.), Renaux (D.), Histoire de Saint-Prix, éd. AREM, 1982, 280 p., en part. Les habitants et visiteurs célèbres, p. 233.

4 Cagnat (René), philologue et archéologue français (Paris 1852 - id. 1937). Professeur au Collège de France (1887), membre de l’Académie des inscriptions (1895), il en devint le secrétaire perpétuel (1916), il continua l’œuvre de Joseph Déchelette puis d’Albert Grenier avec le Manuel d’archéologie préhistorique, celtique et gallo-romaine, il publia 2 tomes, avec V. Chapot, Manuel d’archéologie romaine, éd. Picard, 1917 et 1920.

5 Perrot (Georges), professeur et archéologue français (Villeneuve-Saint-Georges 1832 – Paris 1914). Membre de l’école d’Athènes (1855), il fut, en 1861, chargé d’une mission scientifique en Asie Mineure et réussit à copier le Monument d’Ancyre ou Testament d’Auguste. Professeur d’archéologie à la faculté de Lettres de Paris (1875), directeur de l’École normale supérieure (1888-1902), on lui doit de nombreux ouvrages dont la publication avec l’architecte Chipiez, d’une Histoire de l’art dans l’Antiquité (t. 1er, 1881), qu’il a put conduire jusqu’au Xe volume (1914). Membre de l’Académie des inscriptions (1874), il en devint le secrétaire perpétuel (1904).

6 Rayet (Olivier), archéologue français (Cairou, Lot 1848 - Paris 1887). Il fit des fouilles à Milet et à Didymes, et contribua à faire connaître les terres cuites de Tanagra. On lui doit : l’Architecture ionique en Ionie (1877), Milet et le golfe Latmique (1877-1885), Monuments de l’art antique (1879-1883).

7 Radet (Georges), L’histoire et l’œuvre de l’École française d’Athènes, Paris, Fontemoing, 1901, p. 202, 208, 250, 297, 305, 307, 344, 349, 358, 388, etc.

8 Un jour Bernard Haussoulier avait prédit à Louis Liard qu’il deviendrait Directeur de l’Enseignement supérieur, et celui-ci avait l’habitude de le désigner par le nom de « bon prophète ».

9 Haussoulier (Bernard), La vie municipale en Attique, in Bibl. des écoles d’Athènes et de Rome, 1883.

10 Bibliothèque de l’École pratique des Hautes Études, fascicule 89, Paris, 1892.

11 Idem, fascicule 230, Paris, 1921.

12 Reinach (Théodore), numismate et historien français (Saint-Germain-en-Laye 1860-Paris 1928). Professeur de numismatique au Collège de France (1924), il dirigea l’édition des œuvres complètes de Flavius Josèphe (1900), la Revue des études grecques (1888-1907), la Gazette des beaux-arts (1906-1928), membre de l’Académie des inscriptions (1909).

13 Châtelain (Émile), Bernard Haussoulier (1853-1926), Revue de philologie, t. à p., Macon, Protat Frères imprimeurs, 1926, 8 p., en part. p. 1-4.

14 Hubert (É.), (1).Haussoulier (Bernard ), in Roman d’Amat et R. Limouzin-Lamothe (sous la dir.), Dictionnaire de Biographie française, libr. Letouzey et Ané, Paris, t. 17, 1989, p. 743-744.

15 Châtelain (Émile), op. cit., en part. p. 4-8.