LUCIEN MAGNE (1849-1916), ARCHITECTE VALMORENCÉEN
Parmi les grandes figures du passé inhumées au cimetière d’Eaubonne, retenons la tombe de la famille Magne1, grande famille d’architectes originaires de la commune qui ont habité une grande propriété sise au numéro 40 avenue de Paris. Lucien Magne, élève de son père Auguste-Joseph Magne, lui-même déjà architecte2, fils de Pierre Magne, architecte de la ville d’Étampes3 qui a fait partie de l’atelier de Charles Percier4 architecte français sous le premier Empire. Lucien Magne fut très célèbre comme architecte diocésain participant à la construction du Sacré-Cœur de Paris entre 1904 et 1916. On lui doit aussi les fouilles de la nécropole mérovingienne et la construction de la « nouvelle » église Saint-Flaive et Saint-Étienne d’Ermont5 en 1885, la restauration de la façade et du narthex de l’église Saint-Germain de Saint-Prix6 en 1896, la restauration de l’église Notre-Dame de Taverny vers 18787 et la restauration de la façade occidentale et du clocher de la collégiale Saint-Martin de Montmorency8 de 1892 à 19099. À ses côtés repose Lucile Le Verrier, fille d’Urbain Jean Joseph Le Verrier, directeur de l’Observatoire de Paris entre 1854 et 1877, qu’il épousa en 1874. De même, repose ici Henri Marcel Magne (1877-1944), fils de Lucien et de Lucile Magne, qui fut professeur d’art appliqué aux métiers au Conservatoire national des Arts et métiers de Paris, comme son père.
Lucien Magne naît à Paris, le 7 décembre 1849. Petit-fils de Pierre Magne, architecte (Méréville, Essonne, 1790-Étampes, Essonne, 22 février 1871) et fils d’Auguste-Joseph Magne, architecte (Étampes, Essonne, 2 avril 1816 – Eaubonne, Val d’Oise, 15 juillet 1885), il représente la troisième génération d’une lignée d’architectes issus d’une vieille famille d’Auvergne qui s’était fixée, à la fin du XVIIIe siècle, dans le sud de l’Île-de-France à Étampes.
En décembre 1859, il entre en classe de 7e au lycée Charlemagne, où il retrouve son frère Georges qui l’y a précédé un an plus tôt. Il s’y révèle brillant élève, remportant chaque année prix et accessits, notamment en latin, en grec et en histoire. Peut-être rencontre-t-il, dans les couloirs de l’ancienne Maison des Jésuites, ses illustres contemporains, Ernest Lavisse, Paul Vidal, de La Blache ? Il achève ses études secondaires le 3 août 1866, avec le titre de bachelier ès lettres.
Mais le fils d’un second grand prix de Rome d’architecture peut-il chercher longtemps sa vocation ? Lucien Magne se présente le 30 avril 1868 à l’École impériale et spéciale des Beaux-arts, section architecture. Durant les quatre années passées en seconde classe, il obtient de nombreuses récompenses : mentions en architecture, stéréotomie, dessin, médailles en géométrie descriptive, mathématiques et, le 4 août 1870, il reçoit la 1ère médaille de construction générale (prix Jay).
Jeune soldat de la classe 69, Lucien Magne entre au service le 1er juillet 1870. Quelques jours plus tard, c’est la déclaration de guerre à l’Allemagne. Engagé volontaire dans l’artillerie de la Garde nationale mobile de la Seine, le jeune canonnier arrive au corps le 16 août où, là encore, il retrouve son frère, brigadier de la Garde. Il participe activement à la campagne 70-71, tandis que son père, capitaine dans le corps de génie auxiliaire commandé par Alphand et Viollet-le-Duc, est placé à la disposition du gouverneur de Paris pour l’installation des baraquements destinés aux troupes.
Aussitôt libéré, le 7 mars 1871, le futur architecte poursuit ses cours à la nouvelle École nationale des Beaux-arts, où, le 9 novembre, il lui est attribué la 1re médaille d’architecture et le prix Muller. Le 10 mai 1872, il est admis en première classe.
Maintenant, il va entreprendre des travaux pratiques sous la direction de son père, préparant des études, établissant ses premiers plans. Désormais, jusqu’à la mort d’Auguste Magne, les activités des deux hommes se trouveront étroitement associées.
Au lendemain de la Commune, il participe à l’élaboration du remarquable projet d’Auguste Magne pour la reconstruction de l’Hôtel-de-Ville de Paris.
Le 1er septembre 1873, il est recruté par la Ville de Paris pour la construction des nouveaux marchés : d’abord comme conducteur auxiliaire puis, le 1er janvier 1875, en qualité d’inspecteur de 3e classe sous la direction d’Auguste Magne, alors inspecteur général honoraire, qui prépare les projets et entreprend les études en collaboration avec son fils. Notons que ses fonctions à la Ville de Paris cesseront le 1er mars 1879 et qu’il terminera seulement en 1886 le marché de La Chapelle que son père a commencé un an avant de mourir.
Lucien Magne oriente également ses études vers les édifices diocésains, dont il est nommé Rapporteur le 30 avril 1874. Mais, dès le 1er février – c’est-à-dire dès l’annonce de la mise en concours du plan de la future église du Sacré-Cœur – les Magne, père et fils, se mettent à l’œuvre. Ils présentent 9 châssis au jury qui, par 11 voix sur 12, leur décernera, le 28 juillet 1874, la 4e mention honorable, parmi les 78 études exposées. Signalons qu’à côté des éloges portant sur la disposition – tant extérieure qu’intérieure – et sur la façade, le motif relevé par le jury contre le projet Magne est le type « clochers » de son architecture générale, alors que le programme suggérait pour cet édifice l’architecture du « sanctuaire ».
Il faut vraisemblablement placer ici l’époque de ses excursions archéologique en Île-de-France. D’emblée, Lucien Magne est séduit par l’architecture de modestes églises comme celles de Montmorency, Bougival, Limours où, pour reprendre les termes de son cours d’histoire générale d’architecture à l’École des Beaux-arts, « l’art a disposé de tous ses moyens et qui, par leurs dimensions restreintes, se prête mieux qu’une cathédrale à une étude analytique ».
Le 21 mars 1877, Lucien Magne est nommé architecte diocésain d’Autun où il dirigera les restaurations de la cathédrale et de l’évêché.
Architecte diplômé par le gouvernement, il obtient une seconde médaille au salon de 1878. La même année, il devient, à 29 ans, architecte en chef des Monuments historiques.
Durant cette période, Lucien Magne construit de nombreuses villas, des hôtels particuliers dans les quartiers bourgeois de Paris et il reçoit, en 1884, la Grande Médaille de la Société centrale des Architectes pour l’architecture privée.
En janvier 1884, la présentation à la 8e Exposition de l’Union centrale des Arts décoratifs d’une collection de vitraux anciens appartenant à l’État donne naissance à un vaste projet : la création d’un Musée du vitrail. Aussitôt, l’Administration des Beaux-arts charge Lucien Magne de recueillir les fragments non replacés, provenant de panneaux translucides du Moyen Âge et de la Renaissance. À l’initiative de l’érudit architecte, d’autres œuvres sont sauvées de l’oubli et rachetées par le Ministère de l’Instruction publique. Ainsi, en 1885, une importante collection de verrières – premier fonds d’un futur musée – peut déjà être exposée au Palais de l’Industrie.
Après avoir présenté, en mai 1888, les œuvres d’art françaises à l’exposition de Copenhague, Lucien Magne se voit confier, en 1889, l’organisation de la section d’architecture (art rétrospectif) à l’Exposition universelle, dont il est également membre des jurys d’admission et de récompenses. Exposant hors-concours, il produit à cette occasion trois aquarelles [de son projet de restauration de 1887] de Saint-Martin de Montmorency10.
Lorsqu’en 1889, le Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-arts ouvre une souscription internationale pour l’érection du monument à Urbain Le Verrier, c’est à Lucien Magne – gendre du célèbre astronome (il a épousé sa fille Lucile Le Verrier le 5 février 1874) – que l’on demande de dessiner le piédestal destiné à recevoir le marbre de Carrare taillé par Henri Chapu11.
En 1890-1891, il installe la salle des dessins d’architecture au Musée du Louvre.
Devant pourvoir au remplacement d’un de ses maîtres décédés, Albert Lenoir12, le Conseil supérieur de l’École des Beaux-arts désigne Lucien Magne pour lui succéder comme professeur d’histoire générale de l’architecture, à dater du 1er décembre 1891, aux appointements annuels de 4 000 francs.
Au printemps 1894, chargé par le gouvernement d’une mission d’étude sur les monuments grecs, il constate et signale à l’École française d’Athènes l’état alarmant dans lequel se trouvent plusieurs parties du Parthénon. Son intervention provoque la nomination d’une commission internationale – dont il est un des membres – qui, l’année suivante, examinera sur place les mesures à prendre pour la conservation du temple dédié à Athéna Parthénos. À l’issue de son second voyage, il rapporte de Mistra des photographies – dues à Henri Marcel Magne – et des aquarelles, exposées peu après au Musée du Trocadéro13.
Deux ans plus tard, consulté par la Compagnie du Chemin de fer d’Orléans pour la construction de la nouvelle gare du quai d’Orsay, Lucien Magne propose, en 46 dessins ayant demandé 8 mois de travail, une application de la gare à étages superposés dont les essais satisfaisants ont déjà été tentés à l’étranger, notamment à Cologne et à Francfort. On sait que le projet Laloux14 lui sera préféré.
Alors que la nécessité d’un lien entre l’art et la science se fait sentir à la fin du XIXe siècle, un décret vient d’annoncer, le 10 mars 1898, la création, au Conservatoire national des Arts et Métiers [de Paris], d’une chaire d’art appliqué aux métiers. Lucien Magne présente sa candidature, qui est retenue. Premier titulaire, entré en fonctions le 1er février 1899, il occupera cette chaire durant 17 années. Après une interruption due à la guerre de 1914-1918, son fils, Henri Marcel Magne, lui succédera en 1919.
Mais, depuis dix ans déjà, on prépare dans la fièvre un grand évènement : l’Exposition universelle internationale de 1900. Une part importante revient, dans l’organisation, à Lucien Magne, successivement nommé président du Comité d’installation de la Classe 67 (Vitraux), membre du jury et président de la Commission du Musée centennal. Avec la collaboration de Félix Gaudin, Eugène Grasset, Luc-Olivier Merson, il présente la collection rétrospective du Musée du Vitrail, complétée par les vitraux de cathédrales en cours de restauration, et enrichie d’œuvres privées. À titre personnel, Lucien Magne, classé hors-concours, expose ses récentes études sur le Parthénon, des relevés de Saint-Seurin à Bordeaux, de l’abbaye de Fontevrault, de l’église de Bougival. Il conçoit également l’architecture du pavillon de la Grèce.
Bien que Lucien Magne n’ait aucun titre dans la Classe 65, réservée aux utilisations pratiques du métal, il échoit au nouveau professeur au Conservatoire national des Arts et métiers d’établir le rapport sur l’histoire rétrospective des applications usuelles du cuivre et du bronze.
Succédant à Rauline15, il poursuit les travaux d’achèvement du Sacré-Cœur : en septembre 1904, il dresse le plan du campanile et, jusqu’en 1915 – assisté de ses fidèles collaborateurs, parmi lesquels son fils Henri Marcel Magne – il termine la décoration intérieure de l’édifice.
Le 1er janvier 1901, Lucien Magne est nommé inspecteur général des Monuments historiques, hautes fonctions qu’il assumera avec une éminente autorité jusqu’à sa mort, survenue le 28 juillet 1916, dans la maison familiale d’Eaubonne que son père a construite.
Durant sa longue carrière, de nombreuses distinctions lui ont été offertes : en 1888, membre du Comité des Sociétés des Beaux-arts des départements, en 1889, expert près du Tribunal de la Seine, en 1892, architecte des Monuments historiques de Bordeaux, en 1894, membre de la Commission de perfectionnement de la Manufacture des Gobelins, en 1896, membre de la Commission des Monuments historiques, en 1902, membre du Comité de patronage de l’École Boulle, en 1913, membre du jury du concours pour le poste d’ architecte départemental du Maine-et-Loire. Il fut également membre de la Commission des Beaux-arts.
Lucien Magne est nommé capitaine de réserve d’artillerie le 28 juin 1895.
Chevalier de la Légion d’honneur depuis le 25 juillet 1885, il est promu officier le 9 août 190016.
Les travaux de Lucien Magne à Ermont
Nous souhaitons rendre hommage ici à l’architecte des Monuments historiques qu’il a été, pour le travail de recherches qu’il a mené avant la construction de la « nouvelle » église Saint-Flaive et Saint-Étienne d’Ermont. Il est en effet l’auteur de la découverte et des premières fouilles de la nécropole mérovingienne ainsi que de celles des substructions de l’église carolingienne d’Ermont en 1885, qu’André Vaquier reprendra en 1963, avant la construction de l’église actuelle.
Le travail de Lucien Magne a été très précis, nous en avons pour preuve la prise de clichés de ces fouilles, réalisées bien sûr avec des ouvriers, comme cela se pratiquait à l’époque, mais toujours avec minutie. Il a en outre noté les faits principaux, la superposition des couches de sépultures, malheureusement aucun relevé n’a été publié, si bien qu’un siècle après, nous avons pu, malgré tout, en reprendre l’étude, avec l’aide des dernières données apportées par les fouilles d’André Vaquier en 196317.
Mais Lucien Magne a aussi publié, avec force détails, les résultats de ses fouilles dans la Revue de la Commission des Antiquités et des Arts de Seine-et-Oise, dès 188618, ce qui demeure fondamental, car ce n’était pas toujours de règle à cette époque de la fin du XIXe siècle.
Nous devons, a contrario, parler du rôle scabreux au regard de la conservation du patrimoine, d’Albert Maignan, artiste-peintre, demeurant à Saint-Prix, dans la villa du « Bois Notre-Dame », mais aussi grand collectionneur de mobilier de l’Antiquité, du Moyen Âge et de la Renaissance. Ce dernier a publié, lui aussi, un article, sur les fouilles de Lucien Magne à Ermont, intitulé : Sépultures mérovingiennes à Ermont (Seine-et-Oise), dans la Revue archéologique en 189019, en donnant malgré tout quelques dessins du mobilier, et surtout des bijoux mérovingiens. De même, il a fait paraître un article sur des Sépultures mérovingiennes à Saint-Prix (Seine-et-Oise), dans la même revue20. Il s’est accaparé tout le mobilier archéologique (sarcophages décorés, bijoux, etc.) découvert lors des fouilles archéologiques de la nécropole mérovingienne d’Ermont effectuées par Lucien Magne, en 1885, offert par le maire de l’époque, François Roussel, qui avait réussi à convaincre tout son conseil municipal, et cela, en échange de trois fresques21 peintes dans les niches du chevet de la nouvelle église Saint-Flaive et Saint-Étienne d’Ermont, plus ou moins à la demande de Lucien Magne,
Cette histoire a fait grand bruit : deux lettres et deux articles du sieur Morisson en sont parus dans Diogène22. Laissons André Vaquier nous en parler :
« Ces peintures, d’après le Maire, étaient estimées 5 000 francs, représentant pour lui la valeur des objets troqués. Mais il n’y a pas eu de procès-verbal d’échange, même pas de récépissé délivré. Nous ignorons donc quels sont les objets que le peintre-« archéologue » Maignan a emportés. Mais, avec le citoyen Morisson, on est loin du compte, qui les estime, au dire de peintres qualifiés, tout au plus à 500 francs 23 ».
Voyons maintenant le point de vue de l’intéressé, par le canal de son Journal intime, étudié par Florence Bruyant. Celle-ci nous indique :
« En parfait « antiquaire », Maignan recherchait inlassablement les vestiges des civilisations disparues dont il publiait des descriptions raisonnées dans la Revue archéologique ou dans des correspondances avec des sociétés savantes auxquelles il appartenait. Suivant l’exemple du curé d’Hermes (Oise), qui avait mis au jour plus de 3 000 sépultures, il entreprend des fouilles aux abords de l’église [de Saint-Prix]. Le 1er août 1887, un escalier à vis et trois cercueils de plâtre sont exhumés24. L’érudit consigne scrupuleusement le compte rendu de ses trouvailles et effectue des relevés. Il en conclue que « l’église de Saint-Prix comme celle d’Ermont25, comme aussi celle de Saint-Leu, je veux parler de celle qui était sur la hauteur au-dessous de la fontaine Genet, toutes ces églises ont été bâties sur une terre consacrée depuis des siècles par des traditions religieuses et par d’antiques sépultures dont l’existence se trouve ainsi parfaitement établie26 ». Le 30 octobre suivant, il se rend précisément à Ermont pour admirer le nouveau lieu de culte édifié par l’architecte Lucien Magne. Il remarque avec tristesse que les cercueils mérovingiens découverts dans les fondations sont relégués dans un coin, aux trois-quarts brisés et voués aux plâtras. Indigné, il propose à la municipalité de les acquérir moyennant la décoration des trois niches plates du chœur, une madone et deux anges ».
Nous avons pu, après de longues recherches, retrouver une partie du mobilier archéologique d’Ermont au Musée d’Amiens (malgré les bombardements et destructions de la Guerre de 1940-1945) où Albert Maignan en avait fait don (par testament en date du 15 juillet 1905) avec sa collection de mobilier antique, médiéval et Renaissance, fort beau en substance, et de son fonds d’atelier d’artiste.
Cette recherche, menée en 2004, par Monique Wabont, du Service départemental d’archéologie du Val d’Oise, a permis en effet d’identifier 21 objets mobiliers : vases, épingles à spatule avec polyèdre central (styles), colliers de perles, boucles, etc., provenant de la collection Maignan, de Saint-Prix et de Paris, et mis au jour lors des fouilles de Lucien Magne, en 1885, sur la nécropole mérovingienne d’Ermont27, conservés au musée de Picardie à Amiens28.
Le Service des archives de la municipalité d’Eaubonne a édité récemment une plaquette sur le patrimoine funéraire intitulée : « Parcours historique parmi les grandes figures du cimetière d’Eaubonne », où vous pouvez retrouver parmi les 34 tombes des personnages célèbres les tombes des familles Magne et Le Verrier que nous venons d’évoquer.
Gérard Ducoeur,
février 2010.
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages de base
Régnault (P.), Baillargeat (R.), L’abbé Marais et Lucien Magne, imprimerie de Persan-Beaumont, 1963, p. 7-8.
Régnault (Paulette), Notice biographique. Lucien Magne, in Mémoires de la SHAP VOV, Pontoise, t. 57, 1960, p. 25-33.
Autres ouvrages
Baillargeat (René), Lucien Magne et ses projets de façade pour l’église collégiale Saint-Martin de Montmorency, in Mémoires de la SHAP VOV, Pontoise, t. 57, 1961, p. 13-24.
Bauchal (Ch.), A.-J. Magne, in Nouveau dictionnaire biographique et critique des architectes français, Paris, libr. générale de l’architecture et des travaux publics, André, Daly fils et Cie, 1887, p. 695.
Diogène, journal hebdomadaire. Lettres du 22 février et du 15 mars 1891.
Ducoeur (D. et G.), Wabont (M.), Ermont, in Wabont (M.), Abert (F.), Vermeersch (D.), (sous la dir.) : Carte Archéologique de la Gaule, Val-d’Oise, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 2006.
Lucas (Ch.), Pierre Magne, in La grande encyclopédie, t. 22, libr. Larousse, Paris, [ca. 1885-1902], p. 950.
Magne (Lucien), Note sur les fouilles de l’église d’Ermont (Seine-et-Oise), in Bull. arch. du Comité des Travaux historiques – Revue de la Commission des Antiquités et des Arts de Seine-et-Oise, 1886, p. 113-119.
Magne (Lucien), Projet de restauration et d’achèvement de l’église de Montmorency, Paris, impr. J. Claye, 1876, in-4°, 8 p., 1 fig.
Albert Maignan, Journal intime, Bibliothèque nationale de France, mss., n.a.f. 14702, fol. 120 v°.
Maignan (Albert), Sépultures mérovingiennes à Ermont (Seine-et-Oise), in Notes archéologiques - Revue archéologique, t. XVI, 3e série, 1890 (2), p. 351-355.
Maignan (Albert), Sépultures mérovingiennes à Saint-Prix (Seine-et-Oise), in Notes archéologiques - Revue archéologique, t. XVI, 3e série, 1890 (2), p. 355-356.
Vaquier (A.), Ermont. De la Révolution à nos jours, Publication de la SHAP VOV, Pontoise, 1970, 308 p., en part., p. 62-63.
Vaquier (A.), Notes sur les fouilles faites à l’église d’Ermont (1963). Découverte d’une église carolingienne, Publications de la SHAP VOV, Pontoise, 1964, 23 p.
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1 Famille Magne, tombe n° 29, ancien cimetière d’Eaubonne, 2e division, 4e section, 12e tombe.
2 Bauchal (Ch.), A.-J. Magne, in Nouveau dictionnaire biographique et critique des architectes français, Paris, libr. générale de l’architecture et des travaux publics, André, Daly fils et Cie, 1887, p. 695.
3 Lucas (Ch.), Pierre Magne, in La grande encyclopédie, t. 22, libr. Larousse, Paris, [ca. 1885-1902], p. 950.
4 Comme Louis-Martin Berthault et Louis Visconti. Percier (Charles), architecte français (Paris, 1764-id. 1838). Prix de Rome en 1786, il retrouve en Italie Fontaine son camarade de l’atelier Peyre. Ils sont tous deux considérés comme les maîtres du style Empire. Cf. notre article « Les architectes-paysagistes de la vallée de Montmorency : Barillet-Berthault-Varé-Visconti ».
5 Cf. nos articles « Histoire générale d’Ermont » et « La fontaine saint Flaive et l’Ermitage à Sannois. Les reliques de saint Flaive à Ermont ».
6 Cf. nos articles « Brève histoire de Saint-Prix » et « L’église Saint-Germain et le pèlerinage à Saint-Prix. Le presbytère et la fontaine de saint Prix ».
7 Cf. notre article « L’église Notre-Dame de l’Assomption de Taverny ».
8 Cf. nos articles « La collégiale Saint-Martin de Montmorency » et « Histoire générale de Montmorency ».
9 Magne (Lucien), Projet de restauration et d’achèvement de l’église de Montmorency, Paris, impr. J. Claye, 1876, in-4°, 8 p., 1 fig.
10 Baillargeat (René), Lucien Magne et ses projets de façade pour l’église collégiale Saint-Martin de Montmorency, in Mémoires de la SHAP VOV, Pontoise, t. 57, 1961, p. 13-24.
11 Henri Michel Chapu est sculpteur et médailleur (Le Mée, Seine-et-Marne 1833-Paris 1891). On lui doit quelques médaillons qui comptent parmi les meilleurs œuvres de ce genre dans la seconde moitié du XIXe siècle. Parmi ses œuvres de sculpteur, citons sa statue de Jeanne d’Arc écoutant des voix (1870). Il est élu à l’Académie des beaux-arts en 1880.
12 L’architecte Alexandre Albert Lenoir (Paris 1801- id. 1891) a collaboré à la restauration du palais des Thermes, qu’il a réuni au musée de Cluny. Secrétaire de l’École des beaux-arts (1862). Il a publié : Architecture militaire au Moyen Âge (avec P. Mérimée, 1849), Instructions sur l’architecture monastique (1852-1856), Statistique monumentale de Paris (1861-1875). Il est élu à l’Académie des beaux-arts en 1869.
13 Il a du rencontrer Louis Delaporte, Conservateur du Musée du Trocadéro, soit à Paris, soit à Saint-Prix, chez le peintre Albert Maignan. Cf. nos articles « L’explorateur Louis Delaporte (1842-1925), à Saint-Prix », « Bernard Haussoulier (1853-1926), un savant helléniste à Saint-Prix » et « Les artistes-peintres de Saint-Prix au XIXe siècle, Charles Philippe Larivière (1798-1876) et Albert Pierre Maignan (1845-1908) ».
14 L’architecte Victor Laloux (Tours 1850-Paris 1937), élève de Jules André, obtient le prix de Rome en 1878, et reçoit la commande de nombreux édifices publics, soit à Tours (reconstruction de la basilique Saint-Martin en style romano-byzantin), soit à Paris (gare et palais d’Orsay) ou à Roubaix (hôtel de ville), qu’il réalisera dans un style éclectique, souvent lourd et pompeux. Il est élu à l’Académie des beaux-arts en 1909.
15 Le Sacré-Cœur a été construit par l’architecte Paul Abadie, qui avait enlevé le concours de 1874. Cette construction, commencée en 1877, devait l’occuper jusqu’à sa mort en 1884. Elle fut poursuivie sous la direction d’Hervé Rauline jusqu’en 1905, puis de Lucien Magne jusqu’en 1916. Le bâtiment ne fut achevé qu’en 1923.
16 Régnault (Paulette), Lucien Magne, in Mémoires de la SHAP VOV, Pontoise, t. 57, 1960, p. 25-33.
17 Vaquier (A.), Notes sur les fouilles faites à l’église d’Ermont (1963). Découverte d’une église carolingienne, Publications de la SHAP VOV, Pontoise, 1964, 23 p.
18 Magne (Lucien), Note sur les fouilles de l’église d’Ermont (Seine-et-Oise), in Bull. arch. du Comité des Travaux historiques – Revue de la Commission des Antiquités et des Arts de Seine-et-Oise, 1886, p. 113-119.
19 Maignan (Albert), Sépultures mérovingiennes à Ermont (Seine-et-Oise), in Notes archéologiques - Revue archéologique, t.XVI, 3e série, 1890 (2), p. 351-355.
20 Maignan (Albert), Sépultures mérovingiennes à Saint-Prix (Seine-et-Oise), in op. cit., p. 355-356.
21 Elles représentent, celle du centre, la Vierge et l’Enfant-Jésus ; les deux autres, de part et d’autre, des Anges chanteurs. Voir infra note 19.
22 Diogène, journal hebdomadaire. Lettres du 22 février et du 15 mars 1891.
23 Vaquier (A.), Ermont. De la Révolution à nos jours, Publication de la SHAP VOV, Pontoise, 1970, 308 p., en part., p. 62-63
24 Maignan (A.), Sépultures mérovingiennes à Saint-Prix (Seine-et-Oise), in Notes archéologiques, Revue archéologique, t. XVI, 3e série, 1890, (2), p. 355-356. Il ne parle pas dans cette note de « l’escalier à vis » (?). On y trouve un seul fragment de sarcophage en plâtre et deux sépultures en pleine terre, et des tessons de céramiques découverts en juillet 1887 (on voit donc que les deux textes divergent sensiblement). Les fouilles menées par la JPGF, section d’Ermont, en 1980, ont confirmé cette présence et cette origine anciennes (VIe siècle).
25 Maignan (A.), Sépultures mérovingiennes à Ermont (Seine-et-Oise), in op. cit., p. 351-355.
26 Albert Maignan, Journal intime, Bibliothèque nationale de France, mss., n.a.f. 14702, fol. 120 v°.
27 Cf. notre article « La nécropole mérovingienne et l’église carolingienne d’Ermont ».
28 Ducoeur (D. et G.), Wabont (M.), Ermont, in Wabont (M.), Abert (F.), Vermeersch (D.), (sous la dir.) : Carte Archéologique de la Gaule, Val-d’Oise, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 2006.