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LES AUTRES DOMAINES


Le fief de Crissé (ou Crissay)

Le 12 septembre 1398, Lancelot Turpin, seigneur de Crissé (ou Crissay) et Vihiers en Anjou épouse en secondes noces Denyse de Montmorency, fille du Connétable et de Pernelle de Villiers, qui lui apporte en dot, entre autres, une partie de Deuil, laquelle deviendra seigneurie censitaire et prévôté sous le nom de fief de Crissé. De ce domaine dépend alors la Barre et le lieu-dit la Chevrette. L’évêque de Paris ne l’entend pas ainsi et fait saisir le fief, sous prétexte d’hommage qui lui est dû. Lancelot Turpin interjette appel deux fois auprès du Parlement, en vain. Le fief est donné à gérer, au nom de l’évêque, au prieur de Deuil, Pierre le Veuf.


Le domaine d’Ormesson (futur quartier d’Enghien-les-Bains en 18641)

Le hameau d’Ormesson, Ulmicio au IXe siècle, est le centre d’un fief important au Moyen Âge. Après avoir relevé de l’abbaye de Saint-Denis, il passe en 1294 à la famille de Montmorency. L’acte fait état d’un moulin établi au déversoir de l’Étang-Neuf (actuelle esplanade Patenôtre-Desnoyers à Enghien). La levée de terre formant barrage est longée par un chemin venant d’Argenteuil, qui est à l’origine de la rue du Général de Gaulle à Enghien. Au 13, rue Haute à Enghien, subsiste une tour du XVIe siècle, vestige du château bâti sous François Ier (1494-1547).

L’étymologie d’Ormesson ne pose pas de problème : il s’agit d’un lieu planté d’ormes. Au Moyen Âge l’endroit est particulièrement sensible, point de contact - et de frictions - entre deux grands rivaux féodaux : l’abbaye de Saint-Denis et le seigneur de Montmorency. Dom Félibien, qui en 1706 publie l’histoire de l’abbaye de Saint-Denis, rapporte le fait suivant :

« Mathieu qui était pour lors seigneur [de Montmorency] convint avec l’abbé Hugues [de Saint-Denis] de ne plus user de la loi du duel si ordinaire en ce temps là ; mais lorsque l’une des parties se trouvait lésée en quelque chose, elle ferait faire à l’autre trois sommations pour se trouver à l’orme d’entre Épinay et le chemin qui conduit d’Argenteuil à Montmorency et là on ferait choix de part et d’autre de deux arbitres auxquels on se rapporterait de la décision du différend ».

La scène se passe en l’an 1200 et il est fort probable que l’orme en question se soit trouvé à Ormesson. En 1218, quelques habitations existent à cet endroit, car le même Mathieu, dans sa villa d’Ormesson, fait saisir les biens d’un hôte qui a commis un homicide. Une sentence judiciaire le contraint toutefois à reconnaître que la justice du lieu appartient à l’abbaye dionysienne.

En 1294, le différend prend fin. Le moulin et les droits de justice reviennent au seigneur de Montmorency, en échange de sa terre de Saint-Marcel qu’il donne à l’abbaye de Saint-Denis.

Ormesson est encore cité en 1392, lorsque Jacques de Montmorency apporte le moulin à sa mère pour partie de son douaire.

Plus tard, un château est construit au hameau. Disparu aujourd’hui, nous n’avons guère de précisions sur son aspect. L’abbé Lebeuf a retrouvé une permission d’élever un oratoire privé, accordée en 1535 à Geneviève Bureau et en 1543 à Pierre Hortman, conseiller du roi. À partir de 1559, la terre devient propriété de la famille Le Fèvre (ou Lefèvre)2, suite à l’acquisition du domaine en 1554 par Olivier Lefèvre (1525-1600). Ce dernier prend alors le titre de Lefèvre d’Ormesson.

Le domaine d’Ormesson reste pendant plus de deux cents ans propriété de la dynastie d’Ormesson. Olivier II, fils aîné du précédent, président de la Chambre des Comptes, lui succède, de 1600 à 1622. Pendant sa gestion du domaine, le roi Louis XIII (roi de 1610 à 1643) est reçu plusieurs fois à dîner au château, en 1612, 1615 et 1618. Puis André (1576 ou 77-1665), frère cadet d’Olivier II tient la propriété de 1622 à 1652. Il a épousé en 1604 Anne Le Prévost, fille d’un seigneur demeurant à Amboile, près de Chennevières-sur-Marne. À la mort du conseiller d’Etat Le Prévost de Malassis, André Lefèvre d’Ormesson devient seigneur d’Amboile. Érigée en marquisat sous Louis XV, cette seigneurie prend le nom d’Ormesson et la famille semble préférer résider dans ce domaine, tout en continuant à tenir ses obligations seigneuriales à Deuil (toutefois, en 1701, le château d’Ormesson de Deuil sera loué).

Olivier III Lefèvre d’Ormesson, troisième fils d’André (1610-1686), épouse en 1643 Marie de Fourcy. Il rédige un journal qui restera longtemps manuscrit jusqu’à sa publication en 18603 et qui fournit des renseignements inestimables sur la vie politique en France au XVIIème siècle.

Le domaine d’Ormesson reste dans la famille Lefèvre jusqu’à la fin de l’ancien régime, qui met en scène Henri Lefèvre d’Ormesson. Celui-ci reste propriétaire du domaine quelques années après la Révolution, puis le vend au comte de Sommariva (biographie ci-après).

Son fils, Bernardin continue l’œuvre de son père et exploite un temps la filature de coton installée dans le domaine. Le château d’Ormesson est revendu vers 1820, et après divers propriétaires, il est livré à la démolition et au lotissement en 1842. Sur une des parcelles sera édifiée la villa Sainte-Jeanne qui deviendra un orphelinat à la fin du XIXe siècle, géré par la ville de Paris.

Après la cession d’une partie de son territoire en 1850, puis du reste en 1864, l’évolution du quartier d’Ormesson relève de l’histoire d’Enghien.


Les moulins

Il existait autrefois un important moulin au sortir du lac, et, chaque année, des poissons étaient prélevés à la sortie du déversoir, en réglant des droits seigneuriaux aux châtelains de Montmorency.

Il paraît probable que le premier moulin de l’Étang-Neuf-sous-Montmorency a été édifié peu après la création de la pièce d’eau. S’il s’agit bien de lui, il apparaît dans les textes pour la première fois au XIIe siècle. En 1247, il est nommé Moulin de Saint-Gratien et en 1368, dans le cartulaire des fiefs de Montmorency, il prend le nom de Moulin de l’Estant. Propriété du seigneur de Montmorency, il est érigé sur le territoire de la paroisse de Deuil. En 1446, les bénédictins de Saint-Florent-de-Saumur, du prieuré de Deuil, paraissent avoir acquis des droits sur ce moulin,qu’ils baillent à ferme pour seize ans, conjointement avec le baron Jean II de Montmorency.

Ce moulin est localisable grâce aux plans du XVIIIe siècle. Il se trouve situé entre la terrasse de l’actuel hôtel du Lac et l’établissement thermal, en retrait de la jetée. Un bief particulier, contrôlé par une vanne, permet l’alimentation en eau.

Ce moulin de l’Étang fonctionne à l’aide de deux moteurs hydrauliques (deux roues dotées de leurs tournants et travaillants). Il figure en 1853, sous le nom de Moulin de la Galette, guinguette sous la Restauration, et sera démoli en 1865 par la société exploitant les eaux thermales.

Deux autres moulins sont également attestés sur Deuil : en 1791, apparaît le moulin des Iles ou Petit Moulin d’Ormesson, situé à l’emplacement des serres municipales. Il sera démoli en 1840. Le Moulin d’Ormesson, quant à lui, est mentionné au XIIIe siècle lors les conflits entre l’abbaye de Saint-Denis et les seigneurs de Montmorency, propriétaires de l’Étang-Neuf-sous-Montmorency. Il cesse toute activité après la guerre de Cent Ans


Le fief Becquet

L’origine de ce fief est encore mal cernée, malgré les efforts déployés par Michel Bourlet pour démonter les spéculations de Charles Lefeuve rattachant ce domaine à « l’illustre Thomas Becquet (N. B. en anglais Becket), chancelier d’Angleterre, archevêque de Cantorbery »4. La première trace écrite remonte à 1241. À cette date, le prieur de Saint-Eugène de Deuil, Renaud, consent à ce que le chapitre général de Saint-Florent de Saumur puisse inféoder une maison indépendante du prieuré. La maison dont il s’agit est présentée comme un fief. Elle est située « devant l’église de Deuil », avec une vigne. Mais elle ne porte pas encore le nom de Becquet, qui n’apparaîtra qu’en 1582, dans un aveu de dénombrement rendu au seigneur de Montmorency dans ces termes : « Le fief Jean Le Pareur, assis à Deuil, depuis à Messire Jean Becquet ». Ce fief est acquis le 13 février 1651 par le seigneur de Cernay (sur Ermont).

Au fil des ans, la simple maison avec vignes devient un hôtel avec jardins, dont l’étendue semble s’être accrue depuis l’origine. Son propriétaire en 1681, le conseiller Nicolas Testu, porte le titre de seigneur et se fait installer une chapelle dans l’église de Deuil. Le fief, en réalité, est coupé en deux parties, séparées par un mur. Il est réuni à partir de 1765 par Alexandre Hainequé de Saint Sénoch, époux de Marie Couët, apparentée au Couët, père et fils, seigneurs de la Cour-Charles à Eaubonne, de 1732 à 17615. Puis il sera à nouveau séparé jusqu’à la Révolution. Les deux derniers propriétaires s’empressent de vendre leurs biens en 1789, devant les turbulences révolutionnaires.

L’un des acquéreurs est Antoine Nicolas Minel (1737-1808), écuyer, avocat au Parlement, conseiller du roi en son conseil, secrétaire de sa majesté. Les débuts de la Révolution ne semblent pas l’effrayer puisqu’il devient comandant de la Garde nationale de Deuil dès sa création. Il échappe à la tourmente de la Terreur tout en restant à Deuil. Sa fille, Angélique Elisabeth, mariée à Jacques Chauchat, payeur de la dette publique, vient s’installer près de lui en acquérant l’autre moitié de l’ancien fief Becquet : les deux parties communiquent par une porte aménagée dans le mur de séparation.

À la mort d’Antoine Nicolas Minel, en 1808, son fils, Antoine Gaspard Minel, lui succède au château du Becquet. Il devient maire de Deuil en 1817 (jusqu’en 1830). Durant ses deux mandats, il se heurte aux curés successifs de Deuil, les abbés Lagasse et Hurel. Il est présenté, par M. Huchot, neveu du curé Hurel et chroniqueur de l’époque, comme un « tyranneau de village », ce qui ne l’empêche pas de prononcer un bel éloge de l’abbé Hurel lors de ses funérailles et d’ouvrir une souscription pour honorer sa mémoire, en l’église et au cimetière de Deuil.

Les deux parties du domaine du Becquet sont vendues par lots après 1832 et le château démoli. La monographie de l’instituteur de 1899 signale cependant des « vestiges de ce fief, sauvés de la pioche des démolisseurs ». Michel Bourlet a retrouvé des caves sous une maison devenue annexe de la Mairie, qui ont résisté au V2 qui a frappé le quartier en 1944.


Le Château Thibault-de-Soisy

Il est acquis le 8 septembre 1773 par Marie-Elisabeth de Chamillard, veuve du marquis Marie-Anne de Talleyrand-Périgord et grand-mère du célèbre Talleyrand, duc de Bénévent, évêque d’Autun, lequel en hérite en 1788.

Le Château Thibault-de-Soisy est implanté au 13 rue Haute. C’est une grande demeure du XVIIe siècle, coiffée à la Mansart. Dans le jardin, on trouve une fabrique néo-gothique comportant peut-être des éléments anciens6.

En 1848, les terres appartenant à l’ancien fief Thibault de Soisy sont morcelées. L’ancien château est lui-même partagé en trois lots. Dans ce quartier, ont habité notamment le docteur Martin « médecin des pauvres » et Robert-Aglaé Cauchoix, ancien maire de Deuil et inventeur de lunettes astronomiques (biographie ci-après)


Le fief du lac Marchais

Le Marchais ou Patin est à l’origine un fief seigneurial, au profit duquel une perception de dîme est solennellement établie, vers 1202, sous Philippe-Auguste, en faveur des suzerains. Il est enclavé dans les terres de Groslay, situé sur la paroisse de Deuil, relevant, cependant, de la seigneurie de Montmorency. L'étang ou le lac est, comme c’est encore le cas de nos jours, un vaste carré d'un arpent environ, planté sur ses bords de saules et d'arbres de différentes essences. Il appartient, en 1790, à M. Dangé de Bagneux, ci-devant seigneur de Groslay.

Le 12 août 1844, M. Comartin, maire de Grolay, achète le plan d’eau à Mme Baudoin, épouse du maire de Stains. Le montant de la transaction, 500 francs, est réglé par une souscription publique auprès des habitants. Le lac Marchais est converti en lavoir, puis en lieu de pêche de loisir. En 1930, est fondée une société de pêche « La Groslaysienne », qui va assurer jusqu’à aujourd’hui la gestion piscicole du lac (lequel dépend toujours juridiquement de la commune de Deuil).


Les cultivateurs de Deuil au XIXe siècle

Pendant tout le XIXe siècle, le village de Deuil reste très agricole, vivant selon des modes d’exploitation et des traditions qui n’ont guère varié au cours des âges, malgré le développement démographique. Un document exceptionnel nous est parvenu de leur mode de vie, grâce à l’étude d’Urbain Guérin, économiste de l’école de Frédéric Leplay, publiée en 1886, sous le titre « Cultivateur-maraîcher de Deuil » et dont nous extrayons le passage suivant, qui résume bien le contexte vécu par les exploitants de l’époque :

« Les cultivateurs s'occupent de la production des légumes : asperges, choux, choux-fleurs, carottes (Daiicas carota), artichauts, poireaux, salades variées et surtout pissenlits, pois, pommes de terre, oseille, oignons, haricots, plus des fruits de toute espèce. Ils se distinguent des maraîchers proprement dits. Ceux-ci n'entreprennent pas seulement la culture de ce qu'ils appellent les gros légumes, mais aussi celle des primeurs, pour la pousse hâtive desquelles ils ont recours à de fréquents arrosages, à une fumure excessive et à des procédés artificiels. Les cultivateurs de Deuil, au contraire, emploient seulement les forces naturelles et usent de l'arrosage dans de rares occasions. Les maraîchers habitent de préférence les communes de la banlieue qui forment la ceinture immédiate de Paris ; ils se rendent tous les jours dans la capitale, soit aux marchés, soit à la halle, soit chez les fruitiers qu'ils fournissent de marchandises fraîches. Les cultivateurs de Deuil ne vont pas à Paris plus de deux fois par semaine, soit qu'ils vendent aux marchés temporaires qui ne se tiennent pas plus de deux ou trois jours chaque semaine, soit qu'ils fréquentent les marchés permanents (…)

Les maraîchers de Deuil et des autres localités recherchent beaucoup les boues de Paris appelées gadoues. Elles donnent en effet une fumure d'une grande intensité, mais qui conserve moins longtemps son efficacité que le fumier de cheval. Aussi les cultivateurs les emploient-ils pour hâter la pousse des légumes dont la vente donne un profit élevé, comme les asperges. Ces boues sont achetées aux entrepreneurs chargés de les enlever dans les rues de la capitale.

Un dès traits saillants de la commune de Deuil est le petit nombre d'enfants dans les familles d'agriculteurs. Les recensements opérés d'une manière régulière depuis le commencement du siècle manifestent ce fait qui s'accentue de plus en plus. (…) La véritable cause (en) est le désir manifesté par les parents de ne pas laisser à leurs enfants une position inférieure à celle qu'ils ont eux-mêmes occupée. Partagé entre plusieurs héritiers, le domaine deviendrait insuffisant pour les faire vivre. Chacun d'eux serait obligé de joindre un autre travail à celui qu'il accomplirait sur son exploitation désormais trop exiguë. En outre la maison serait vendue, les champs sur lesquels les parents ont travaillé toute leur vie pulvérisés, peut-être même aliénés par des héritiers transformés progressivement en propriétaires indigents ».

L'augmentation de la population de Deuil n'est donc pas due à l'accroissement régulier de ses familles agricoles, mais à l'immigration des journaliers ou des employés (…) À Deuil, les familles de cultivateurs-maraîchers appellent à leur aide des ouvriers émigrants, presque tous originaires du département de l'Yonne. Beaucoup d'entre elles ont une domestique à demeure toute l'année ; elle est exclusivement chargée d'aider la mère de famille dans les durs travaux des champs, lorsque les enfants sont encore trop jeunes ou pas assez nombreux »7.


Le chemin de fer

La ligne de chemin de fer qui relie Paris à Lille via Pontoise est ouverte en 1846 et une gare est inaugurée le 11 juillet (sur le territoire de Soisy, juste à la limite de Deuil), pour desservir le nouveau hameau d’Enghien, devenu au fil des années un centre d’attraction pour les Parisiens. Le succès de cette station est tel que dès 1847, il faudra établir des trains supplémentaires le dimanche et les jours de fête.

L’installation de cette ligne, dont les travaux commencent en 1844, est mal vue par les habitants de Deuil et de Soisy, particulièrement les agriculteurs, qui réservent un mauvais accueil aux ingénieurs et aux ouvriers. Le principal inconvénient ressenti est le fait que la ligne crée une barrière artificielle qui isole les territoires du sud (bords du lac sur Soisy, Ormesson sur Deuil) du centre des villages. C’est cet isolement qui sera à l’origine de la demande des habitants concernés d’ériger le hameau d’Enghien en commune autonome.

Le mécontentement des agriculteurs est une des raisons également du sac de la gare d’Enghien lors des événements révolutionnaires de 1848. Plusieurs paysans des environs sont repérés parmi les émeutiers : ils ne seront pas outre mesure inquiétés.

Il faudra attendre 1891 pour voir ouvrir une halte à la Barre-Ormesson. Le passage à niveau qui la jouxte est supprimé en 1935 pour des raisons de sécurité. Il est remplacé par un passage souterrain uniquement accessible aux piétons.

La commune de Deuil est reliée à Paris par une autre ligne, joignant la capitale au Tréport/Mers-les-Bains par Persan-Beaumont et Beauvais, inaugurée en 1877. La gare, située à la limite des deux communes, porte le nom de Deuil-Montmagny.


L’armorial de Deuil

La description héraldique des armes de la commune de Deuil est la suivante : « d’or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d’azur ordonnés 2 et 2, au franc-quartier d’hermine ».

Ces armes évoquent celles de la famille de Montmorency (les alérions), brisées d’un canton d’hermine, représentant celles de la branche des Montmorency-Saint-Leu-Deuil, éteinte au début du XVe siècle. Le canton est représenté en franc-quartier de façon à différencier les armes de Deuil de celles de Saint-Leu8.


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1 Cf. notre article « Histoire générale d’Enghien-les-Bains »

2 Également présente à Eaubonne. Cf. notre article « Histoire générale d’Eaubonne ».

3 Journal d'Olivier Lefèvre d'Ormesson et extrait des mémoires d'André Lefèvre d'Ormesson, publiés par M. Chéruel. Tome premier (1643-1650). Paris, Imprimerie impériale, 1860, in-4° de cxv-86o pages. (Collection de documents inédits sur l'histoire de France, publiés par les soins du ministre de l'instruction publique; troisième série, histoire politique). Ce Journal dont le manuscrit autographe est conservé à la bibliothèque publique de Rouen, se divise en deux parties : la première, à laquelle se rattachent les extraits des mémoires de son père, André d'Ormesson, embrasse les commencements de la régence d'Anne d'Autriche et du ministère de Mazarin (1643-1650). La seconde partie s'étend de 1661 à 1672 et comprend surtout le procès de Fouquet.

4 Bourlet (M.), op. cit., p. 112 ss.

5 Cf. notre article « Histoire générale d’Eaubonne ».

6 Poisson (G.), (sous la dir.), Deuil-la-Barre, Château Thibault-de-Soisy, in Dictionnaire des monuments d’Ile-de-France, Hervas, Paris, 2001, p. 285.


7 Guérin (U.), Cultivateur-maraîcher de Deuil (coll. Les Ouvriers des deux mondes, dirigée par F. Le Play), Paris, Firmin-Didot, 1886. Ré-édition par le Cercle historique et archéologique d'Eaubonne et de la Vallée de Montmorency, sous le titre : La Vie quotidienne d'un cultivateur en vallée de Montmorency au temps de Jules Grévy, 1978, p. 74.

8 Gassowski (J.-P.), L’armorial des communes du Val d’Oise, éd. Gaso, Mériel, 1996, s. p.

Cf. notre article : « Brève histoire de Saint-Leu-la-Forêt ».